Son parcours est une ascension plutôt rapide. Elle a démarré au sein de la Jeunesse démocrate et libérale en 1988, l'a conduit jusqu'au siège de bourgmestre de Luxembourg, fin 2011, et même à la tête du DP en février 2013, prenant la relève de son ami de longue date, Claude Meisch.

D'un naturel souriant et volubile, Xavier Bettel, s'est différencié comme le « sunny-boy » de la scène politique luxembourgeoise jusqu'à doubler Jean-Claude Juncker dans les sondages (septembre 2013) grâce à son capital sympathie.

Echevin et bourgmestre dans la capitale, député depuis quatorze ans, Xavier Bettel est un tout jeune Premier ministre qui va devoir faire ses preuves en face des bancs de l'opposition où il a toujours été assis.

Xavier Bettel est pacsé et assume parfaitement son homosexualité. Il vit en couple avec Gauthier Destenay, et s'affiche régulièrement avec son partenaire lors de grandes cérémonies comme lors du mariage princier ou lors des Jeux des petits Etats d'Europe (notre photo).

Membre du LSAP depuis sa jeunesse, Etienne Schneider a occupé plusieurs postes au sein du parti socialiste mais pas de nomination majeure.

En 2006, il participe aux élections communales à Kayl où il devient échevin. Auparavant il avait déjà été conseiller communal. Un poste qu'il quittera prématurément en 2010.

Il ne participe pas aux élections législatives de 2009 mais il est propulsé à la tête du ministère de l'Economie le 1er février 2012, suite à la démission de Jeannot Krecké.

Arrivé dans les rangs du DP dès l'âge de 23 ans, Claude Meisch, s'est imposé au fil des années comme un politicien de la nouvelle génération -n'hésitant pas à « bousculer » les anciens- et un leader crédible de l'opposition.

Dès 2002, le jeune député aux allures de « golden boy » prend les rênes de Differdange, la 3e ville du pays, pour ne plus les lâcher. Sa force, c'est sa capacité à tempérer et gérer les deniers. Claude Meisch était jusqu'ici vice-président de la Commission des finances et du budget au Parlement.

A 42 ans, Claude Meisch affiche un parcours sans faute, très similaire à celui de son ami de vingt ans, Xavier Bettel, et a pris ses responsabilités en tant que président du DP (entre 2004 et 2013) et président de la fraction parlementaire.

Felix Braz a entamé des études de droit à Paris avant d'arrêter pour présenter la première émission radio quotidienne en langue portugaise sur RTL de 1990 à 1991.

Il se lance par la suite en politique et devient secrétaire parlementaire de Déi Gréng de 1991 à 2001. De 1995 à 2000, Felix Braz sera également conseiller communal à la ville d'Esch-sur-Alzette, avant d'être élu échevin. Il siège à la Chambre des députés depuis le 13 juillet 2004.

François Bausch est membre du parti Déi Gréng depuis 1986. Il siège à la Chambre des députés depuis 1989 avec une interruption entre 1992 et 1994.

Ancien employé des cheminots, François Bausch maîtrise parfaitement le volet mobilité au Luxembourg. Il est d'ailleurs, depuis novembre 2005, premier échevin de la Ville de Luxembourg en charge de ce volet.

«Fer de lance» des socialistes dans le Sud, Lydia Mutsch a été la seule femme socialiste a être réélue à la Chambre des députés en octobre! Elle était déjà «ministrable» à l'issue des élections de 2009. Sa nomination n'est donc pas une surprise.

Longiligne, toujours souriante, look soigné, Lydia Mutsch est «la» député-maire d'Esch-sur-Alzette, 2e ville du pays, depuis l'an 2000. La première femme à occuper ce poste! Cest une pro de la «com». N'était-elle pas directrice d'une agence de communication durant quatre ans?

Le parcours parlementaire de la Vice-présidente la Chambre des députés a démarré en juillet 1989. Depuis neuf ans (août 2004), Lydia Mutsch présidait la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale.

Maggy Nagel est élue première échevine de la Ville de Mondorf-les-Bains en 1994 avant de devenir bourgmestre en février 1996 suite au décès de Roland Delles.

En 1999, elle est élue députée et siègera à la Chambre jusqu'en 2004. En janvier 2013, Maggy Nagel est élue à la vice-présidence du DP.

Suite à des études de droit et d'économie à Paris II, Pierre Gramegna a directement embrassé une carrière diplomatique en 1983 au sein du ministère des Affaires étrangères.

De 1993 à 1996, il est nommé consul général du Luxembourg à San Francisco et y préside le Board of economic development.

En 1996, Pierre Gramegna devient ambassadeur du Luxembourg à Tokyo et en 2003, il est nommé directeur général de la Chambre de commerce.

Le ministre sortant des Sports et de l'Agriculture avait fait son entrée au gouvernement suite aux élections législatives du 7 juin 2009 et vient de se voir conforter de belle manière lors des législatives d'octobre en raflant près de 12.400 voix dans la circonscription du Nord.

Romain Schneider, est parvenu à se faire une place parmi les socialistes à la Chambre des députés en juin 2004 suite aux élections législatives qui l'avaient propulsé en pôle position sur la liste du LSAP dans le Nord. Il est devenu secrétaire général du parti, en octobre de la même année.

Bien connu dans le monde du football, l'ancien préposé de l'Agence de l'Adem à Wiltz a d'abord gravi un à un les échelons de la vie politique communale en devenant conseiller communal (dès 1994) puis bourgmestre de Wiltz (en 2000). Son équipe est réélue haut la main en octobre 2005.

D'un naturel souriant, Carole Dieschbourg est une fonceuse au parcours politique très récent qui est parvenue à émerger dans l'Est du pays sous la bannière verte. Pour sa deuxième participation aux élections législatives en octobre 2013 elle a réussi à capter près de 5.000 voix!

Elle a déjà fait partie à deux reprises du comité exécutif du parti mais a surtout permis aux Verts de faire une entrée fracassante au conseil communal d'Echternach (3 élus) en octobre 2011, un peu plus d'un an après avoir fondé la section locale.

Associée à son frère Yves et son père Jean-Paul à la direction de l'entreprise familiale du Moulin Dieschbourg, Carole Dieschbourg est connue dans le Mullerthal pour son engagement d'historienne et de défenseur des produits régionaux au sein du futur Parc naturel régional.

De 1989 à 1990, Nicolas Schmit est secrétaire du groupe parlementaire du LSAP. De 1991 à 2004, il est membre du Conseil d'État.

À l'issue des élections législatives du 13 juin 2004, Nicolas Schmit se voit confier le poste de ministre délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration le 31 juillet 2004.

Lors de la reconduction du gouvernement de coalition entre CSV et le LSAP en 2009, il est nommé ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Immigration.

Titulaire d'un DESS en journalisme, Corinne Cahen travaille pour l'AFP à Paris et obtient un poste de remplaçante à Washington. A son retour, elle est envoyée à La Haye. Elle n'y restera que quelques semaines.

En 1998, Corinne Cahen est engagée chez RTL en tant que journaliste-présentatrice-reporter politique. En 2001, elle opte pour le statut de free-lance afin de reprendre progressivement l'entreprise familiale, «Chaussures Léon» à Luxembourg-ville.

En 2008, elle est nommée présidente de l'Union commerciale de Luxembourg. Quatre ans plus tard elle tire sa révérence pour voguer vers d'autres horizons. En 2013, la présidente d'honneur de l'UCVL décide de s'inscrire sur les listes électorale du DP à la demande de Xavier Bettel, un ami d'enfance.

En 1982, Jean Asselborn devient bourgmestre de la commune de Steinfort, poste qu'il occupe jusqu'en 2004. De 1984 à 2004, il est membre de la Chambre des députés. En 1989, il devient président du groupe parlementaire du LSAP. Il présidera également le parti socialiste de 1997 à 2004

En 2004, Jean Asselborn entre au gouvernement comme vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration. Lors de la reconduction du gouvernement CSV/LSAP en 2009, Jean Asselborn garde les mêmes fonctions.

Avec plus de 21.000 voix à son actif aux législatives anticipées d'octobre 2013, Dan Kersch se classe parmi les ténors du LSAP dans le Sud, juste derrière Jean Asselborn, Mars di Bartolomeo, Alex Bodry et Lydia Mutsch. C'est dire s'il a été plébiscité.

Repérable à sa taille et connu pour ne pas pratiquer la langue de bois, Dan Kersch, est l' « emblématique » bourgmestre de Mondercange depuis 2005. Se posant comme le défenseur de la cause communale lorsqu'il a été porté à la tête du Syvicol de 2009 à 2012.

Fraîchement assermenté à la Chambre des députés le 13 novembre 2013 -après avoir renoncé à poursuivre l'aventure au Conseil d'Etat- il n'aura même pas vraiment eu le temps d'y siéger...

Fernand Etgen débute sa carrière politique au sein des jeunes démocrates luxembourgeois (JDL) en 1973. En 1979, il devient à la fois membre du conseil communal de Feulen et du comité régional du DP-Nord.

A 25 ans, Fernand Etgen est élu échevin. De 1988 à 1993, il redeviendra conseiller communal avant d'être élu bourgmestre en 1994.

Il a été assermenté à la Chambre des Députés le 20 décembre 2007 suite à la démission d'Emile Calmes. Il est réélu en 2009 et remplace Charles Goerens à la Chambre qui a décidé de renoncer à son mandat. Depuis juin 2010, il exerce la fonction de secrétaire général du DP.

Doucement mais sûrement, André Bauler, s'est imposé au sein du DP dans la circonscription du Nord. Sa carrière politique a pris une nouvelle dimension suite aux élections législatives d'octobre 2013. En glanant 7.342 voix, il s'est positionné juste derrière l'incontournable Charles Goerens (13.932 voix) mais profite notamment aujourd'hui du renoncement de ce dernier à vouloir cautionner la façon de négocier la coalition du DP pour prendre des responsabilités gouvernementales.

Entré à la Chambre après les législatives de juin 2009, André Bauler, l'un des promoteurs de la création d'un lycée dans le canton de Clervaux, s'était imposé aux élections communales d'octobre 2011. Conseiller communal (depuis 2005), puis échevin (depuis 2007), il est devenu bourgmestre d'Erpeldange.

Membre du comité régional du DP dans le Nord dès 1994, André Bauler en a été le secrétaire régional de 2000 à 2009.

Journaliste, Francine Closener a mis un point d'honneur à conserver son indépendance vis-à-vis de la sphère politique. Elle est novice en politique puisqu'elle est passée de l'autre côté du miroir peu de temps avant les élections législatives anticipées d'octobre 2013.

Jamais élue jusqu'ici, elle est parvenue à rassembler 7.504 voix le 20 octobre sur la liste LSAP au Centre. Celle d'Etienne Schneider pour qui elle ne cache pas son admiration. Mais cela n'a pas suffit pour entrer à la Chambre des députés.

S'engageant en politique suite à l'affaire Bommeleeër, la candidate socialiste a expliqué, dès le 2 octobre sur son blog, pourquoi elle était en faveur d'une coalition à trois, la «seule possibilité de former un gouvernement sans le CSV».

Camille Gira s'est lancé en politique en 1982. Il a débuté sa carrière en tant qu'échevin à la commune de Beckerich jusqu'en 1990. Lorsqu'il démarre son aventure politique, il n'est pas affilié aux Verts car ce parti n'existe pas encore. Il ne sera créé qu'en 1983. Son but à ce moment-là, était de se mettre au service de son village avec une approche écologiste.

En 1990, Camille Gira est élu bourgmestre de Beckerich. Au fil du temps, il est parvenu à faire de sa commune, un exemple à suivre en matière de protection de l'environnement.

Européen convaincu, le bourgmestre œuvre de manière à ce que sa commune soit associée de temps à autres à des projets européens. En 1994, Camille Gira est élu une première fois à la Chambre des députés. Premier député-maire écolo, il y siègera sans interruption jusqu'en 2013.